- Les nuits de cent jours
Cet air effraie
Le séjour nuit,
C'est jour nuit.
Seul on n'est jamais trop au lit,
Surtout la nuit,
Surtout la nuit.
Le temps fuguait
Et on en pâtit.
On fut, mais en fumée
Ce qui en six clopes est dit
Est parti.
Il y a des nuits de cent jours, sans jour
Les jours où l'on s'ennuie pendant cent nuits,
Sans ami, sans amour et même sans humour,
Seul sous le bruit de la pluie,
En sous-sol sans appui.
Dans ce cas oh !
On se sent plus vieux,
On se sent plus vieux, plus vieux...
On se parle, on se prépare
Mais surtout on se déglingue,
On cherche au fond de l'armoire
Une bringue pleine de dingues.
On a besoin d'un comptoir
D'une fille et d'une carlingue
Doux dingue, doux dingue,
Une fille et une carlingue.
T'as pas dix balles Filochard
Gros guignol,
Pour ton vieux frère Ribouldingue
Doux dingue,
Les derniers mots des polars,
Deuil pour deuil guignol,
Sont souvent bing, bing, bing,
Doux dingue.
Cet air effraie
Le séjour nuit,
C'est jour nuit.
Seul on n'est jamais trop au lit,
Surtout la nuit,
Surtout la nuit.
Le temps fuguait
Et on en pâtit
On fut, mais, en fumée,
Ce qui en six clopes est dit
Est parti.
Il y a des nuits sans histoire, en liste noire
Sous lune transitoire où elle luit,
Et puis y'avait ces arts, et ces armoires
Remplies de bruits de pluie
En sous-sol sans appui.
Dans ce cas oh !
On se sent plus vieux,
On se sent plus vieux, plus vieux...
On se parle, one se prépare
Mais surtout on se déglingue,
On sait que quand tout est noir
Le temps est comme un flingue.
On croise son retard
Planqué dessous ses fringues,
Doux dingue, doux dingue,
Planqué dessous ses fringues.
T'as pas dix balles Filochard
Gros guignol,
Pour ton vieux frère Ribouldingue
Doux dingue,
Les derniers mots des polars,
Deuil pour deuil guignol,
Sont souvent bing, bing, bing,
Doux dingue.
Cet air effraie
Le séjour nuit,
C'est jour nuit.
Seul on n'est jamais trop au lit,
Surtout la nuit,
Surtout la nuit
Le temps fuguait
Et on en pâtit
On fut mais, en fumée,
Ce qui en six clopes est dit
Est parti.
Il y a des nuits hypocrites, des mots et des rites,
Où les chansons sont écrites, pendant cent nuits,
Sans amis, sans amour et même sans humour,
Seul sous le bruit de la pluie,
En sous-sol sans appui.
Dans ce cas oh !
On se sent plus vieux,
On se sent plus vieux, plus vieux...
On s' prépare au départ
Pour le retour chez les dingues,
Dans ces bringues où quelque part
Chacun a son flingue,
Car sur le ring des ringards
Dégringolent les meringues,
Doux dingue, doux dingue,
Dégringolent les meringues.
T'as pas dix balles Filochard
Gros guignol,
Pour ton vieux frère Ribouldingue
Doux dingue,
Les derniers mots des polars
Deuil pour deuil guignol,
Sont souvent bing, bing, bing,
Doux dingue, doux dingue, doux dingue.............. |
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