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- On est tabou


 

ON EST A BOUT

 

 

 

Ah si ! Je peux vous raconter cette histoire assis, même si je vous parle de bouts.

 

Et si je vous entretiens de bouts, nous ne sommes pas au bout du rouleau comme dit le peintre au printemps.  

 

Car il y a un tas de bouts, comme disait le maçon au pied du mur.

Petit et on est un bout de chou, un p’tit bout à tout bout de champ, les petits gitans et les p’tits roms des p’tits bouts de chou rave, alors que l’enfant français, né dans un chou cabus aura un vrai destin patriote.

Il devra savoir les leçons sur le bout de ses doigts. Il tentera de venir à bout des études. Il fera son petit bout de chemin pour, avant, aller jusqu’ au boulot, mais ça c’était avant, et puis il essaiera de trouver l’amour en prenant la chose par le bon bout. Pour les filles ce sera plus facile. Elles ont l’avantage de savoir par quel bout le prendre, comme disait ma copine qui justement l’avait sur le bout de la langue.

Oui, la nature est ainsi faite que les moules s’entourent autour des bouchots.

En plus les filles sont comme les bouts, dès qu’elles sont deux c’est injoignable.

C’est à ce moment que nous nous les mettons, les bouts, mais pas jusqu’aux bourses, et surtout pas à Marseille, car à la bourse, quand y a bout y a baisse.

Je n’aurai pas le vice de vous parler des bouts longs, ni des bourriches, ni du prix du bout de boudin vendu par les bouchères, qui s’en foutent qu’il y ait deux bouts au bout d’un bout d’un boudin et que l’on doive tenir le bout du bout de boudin pour couper un bout de boudin afin qu’il y ait deux bouts au bout du bout de boudin. N’importe quelle bouchère vous dira que ça ne tient pas debout.

Car la vérité touche au tabou.

Mais n’êtes-vous pas à bout des tabous ? N’êtes-vous pas à bout de tous les tabous mis bout à bout ?

 

Car si on met bout à bout tous les tabous on est très vite à bout de souffle. Car personne, en tout cas pas moi, n’est à bout d’idées,  

 

Mais je plains ceux qui sont à bout de force, ceux qui sont à bout de ressources, et surtout, je plains les asiatiques qui sont à bout de nerf. ( de nerf asiatique )

Mais mon but n’étant pas de dénoncer mais d’énoncer les abus, je peux abuser, m’amuser d’abuser des abus, comme un drôle d’oiseau qui abuse, même désabusé m’amuser d’abuser des abus jusqu’au buzz, pour faire plaisir à un ami cuisinier spécialiste du  bourguignon ( du buzz bourguignon).

Amusons nous des abus, abusons buzzons, buzzons !

N’êtes-vous pas à bout des abus?

N’en avez-vous pas marre de ce paysage épineux où les abus y sont ? (ou   les abus y sont sans liaison entre le s de abus et le y ce qui se prononce bu-i).

Le buis est un buisson qu’on peut croiser le soir au coin du bois, qui devient un arbuste robuste, toujours bien enraciné, c’est pourquoi on a jamais vu un buis qui court.

Le bois de buis récolté dans les pinèdes ou pineraies, au veinage exceptionnel et réputé pour la dureté de sa chair, reste le meilleur pour faire les flûtes. (Si quelqu’un rajoute et les pipes, je dirais qu’il y a de l’abus)

Je rajoute cependant que le mot pineraie est l’étalon du vocabulaire pornographique, comme prosélyte celui de l’écrivain mégalo.

Par contre je vois d’un mauvais œil les aveuglements de ces cités où les excités des affaires qui tournent en rond, montent dans les hautes sphères, je devine que les abus y naissent. (Les abus y naissent forcément avec liaisons.)

Amis, ouvrons notre gueule pour que tout abus cale.

Moins de bouche à bouche plus de débouchés!

A ce propos, je tiens à vous recommander mon ami Dédé, boucher, qui tient la boucherie l’art des choix à Porc-de-Bouc, alors qu’il aurait pu aussi appeler sa boutique l’art des noix à l’attention de ses clients cherchant un gîte, clients auxquels j’aurais pu conseiller un hébergement en caravane gitane. Un gîte en camargue, tenu par un gitan qui la nuit prés du feu, jette sa guitare dans les flammes en cogitant. Dans les flamenco gitans, mais sans trop réfléchir, car celui qui mène un gîte ne peux pas trop s’agiter. Même si tout autour (comme disent les magiciens) tout s’agite.

Tout est agité, l’actualité est agitée, ce qui fait que les JT sont agités, ce qui agite ma mère (je sais, c’est une blague bateau). Mais surtout ce qui rend la population alarmée ce qu’en général je n’apprécie guère.( même si « jeune après six guerres » est le symbole de l’utopie, une figure de style proche de l’oxymore)

 

On voit des fous qui se défilent devant ceux qui défilent quand d’autres fous se défoulent sur des files de foules qui ont les jetons. (comme on dit au poker et ainsi de suite, cela va de pair)  

 

A quoi joue-t-on ? Oh, la vache, on se croirait dans une autre contrée.

Celle de ceux qui sont prêt à tout, à tout, à tout, à tout, les prêtres des promesses ! Les maîtres chanteurs qui prennent les mesures qui ne sont pas à notre portée.

Quand aux guignols de l’info le président, parodiant Stromae, chante « courage où t’es ? », j’entends « coûts rajoutés ».

Beaux arrangements chef ! Reprend son orchestre qui chambre au président pipeau qui vit au long d’ ses listes.

Il veut faire savoir qu’il tient les cordes et reste maître des accords.

Il ajuste les deux premières cordes « La Ré ». Et il pense à l’arrêt, non pas à la république mais à l’arrêt des mandats des victimes de la folie des voix du délire d’élire.

Et à chaque élection c’est la même histoire, chacun veut être  Kalif, dès le premier tour et même kalif à la place du kalif.

Et ceux pour qui it’s no good, dehors.

Les exclus trouvent que c’est insultant.

Comment Président, vocifèrent-ils… Tu nous vires ? Tu oses ?

J’en ai assez de ne plus savoir sur quel pied danser, reprend le président. Assez de rap à trier, plus de rap à citer. Et que ça valse ! D’ailleurs nous nous étions habitués à la valse des gouvernements, alors maintenant nous ne sommes pas étonné d’avoir le gouvernement de Vals, qui a bien sûr l’avantage, pour un homme de gauche, d’être manuel.

Sans tabous l’état boue. 

Et voila qu’étant à bout d’arguments, au nom de la raison d’état, ces hommes d’état nous entretiennent de leur état, de l’état de l’état, de tant d’état où chaque état doit justifier de son état, qu’à la fin, l’état pète. Mais ce n’est pas grave tant que ces responsables disent qu‘ils en ont encore sous la pédale.

Parmi les grands tabous qui fâchent, on aurait pu prendre par exemple les religions. Oui mais ce n’est pas drôle puisque tout le monde sait déjà que les religions ethniques.

Ou alors l’égalité homme femme. L’égalité sexuelle, mais attention mesdames, sachez que pour l’homme aussi la libération sexuelle fut une dure lutte.

Pourtant vu l'voeu que les femmes parviennent tout juste à retenir du bout des lèvres, n'importe quel gland comprend très vite où il doit en venir.

C’est vrai que l'homme a cette idée fixe et rigide, souvent pénétrante, glandeur et décadence, alors que souvent la femme a varié.

Tenez, un jour ma femme arrive en hurlant équité, équité. Quand j’ai compris qu’elle ne me reconnaissait pas je l’ai quitté pour lui montrer qui j’étais.

Déménager c’est la paix des ménages (comme disait le maréchal des logis)

C’est ce qu’on appelle le principe de précaution.

Précaution qui est au vocabulaire financier ce que pineraie est au vocabulaire amoureux, comme prosélyte à celui de l’écrivain mégalo.

Bon c’est vrai qu’il faut pouvoir se loger, car comme bailleur qui s’endort dans son lit douillet, le grand bonheur du locataire à qui l’on dit : « bye-bye », c’est d’être mis en demeure quand il ne peut plus payer son loyer.

Ce qui nous amène à l’égalité de sale air, surtout pour les pauvres qui paradoxalement ou paradoxe français, je ne sais pas pourquoi, les pauvres ont plus souvent un sale air que les riches, comme un sale air à vie. Enfin pas ravi, non, à vie.

Donc à mon avis que je donne, mais que je préfèrerais vendre, comme un pauvre avis de pauvre avide, il y a trop de gens nobles dont l’avis compte et qui estiment, même ailleurs que dans l’Allier, que c’est mieux quand chacun vichyssois. Comme ça ceux qui restent ont de l’occupation.

Les autres sont reconduits à la frontière.

Comme l'imam de Vénissieux qui voulait jeter des pierres aux femmes adultères pour respecter la loi du coran saignant.

Lui, il l’avait dépassé la frontière. D'ailleurs il s'y est fait reconduire. Maintenant grâce à la nouvelle municipalité, à la place de la mosquée il y a une boite de nuit qui s'appelle L'happy day.

N’êtes-vous pas à bout des abus ?

Ne répondez pas, c’est tabou.

BRAVO
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