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- Moite-moite

Comme me le dit ma dernière compagne qui est trés bonne :
- Amour et travail ne font pas bon ménage !
Elle prétend que l'on peut déclarer ses impôts, déclarer la guerre, déclarer son mépris ou déclarer son amour, sauf si on est pompier.
En effet comment le pompier pourrait-il déclarer sa flamme ? Surtout quand c'est pour créer un foyer. C'est cuit !
Il a peur de se faire incendier. Mais le pompier peut-il dire sa peur ?
Non ! Alors pour éteindre le feu qui le consume, il fume. Il fume comme un pompier.
A force, il a mauvaise mine, comme celle des mineurs, enfin, je veux dire, des adultes mineurs qui, eux aussi, aimeraient bien trouver une compagne. Mais les femmes les fuient. Elles ne veulent pas se faire accuser de détournement de mineur. Alors les gars ça les creuse. Même quand ils vont au charbon pas une ne les suit. Et comme ils ne trouvent pas le bon filon, ils font la gueule, la fameuse gueule noire des mineurs. Et c'est sur l'écran noir de leurs nuits blanches qu'ils se font leur cinéma.
Mais, parfois, même le cinéma est interdit aux mineurs, dans ce genre de films où les hommes sont montés comme des ânes alors que les femmes préfèrent simuler.
Donc, pour "Les Z'amours", des mineurs c'est plutôt à la télévision que ça se passe, dans cette fabuleuse émission pour intellos puisque l'animateur est encore Tex.
Pour y assister il faut bûcher en couple (c'est pourquoi on y a jamais vu Jeanne d'Arc qui elle bûchait toute seule).
Nous bûcherons se promettent les candidats.
Cependant les amours du bûcheron qui, comme chacun le sait, n'est pas de bois et a la vie austère, (sauf quand il est avec les corses et Dutronc), vont en dents de scie.
- Démarrons sous ce marronnier ! Propose-t-il à la femme qu'il veut forer.
- Comme ça, un peu pliée ? Répond-elle.
Lui, il regarde sa taille. Mais pour le bûcheron, c'est difficile de contempler et d'apprécier.
Donc il coupe court, comme le coiffeur dont les ébats sont à l'arrêt depuis que son épouse s'est éteinte.
Depuis le coiffeur il frise ! Oui il frise la dépression.
Le soir, dans son désespoir, après sa dernière couleur, il part au lit tôt ( Parolito qui n'est pas un chanteur espagnol de petites paroles). 
Il part au lit tôt comme un peintre amoureux qui coucherait sur les toiles l'astre de sa vie, l'imaginant blonde et méchée, passant en revue les derniers mots d'elle. Mais il est condamné à être seul, las et amorphe au logis.
Donc, pas en forme, contrairement à l'homme politique qui généralement a une bonne constitution, mais qui assure quand même moins que le diplomate qui lui s'est toujours tenu fier et debout, même pour passer ses examens, car pour lui il est important d'être récompensé debout plutôt que d'obtenir des diplômes assis.
C'est ainsi que l'ambassadeur est le seul à pouvoir être droit sur un rocher et faire héros, (la référence étant S.A.S le prince Albert II de Monaco qui, lui aussi sait sur son rocher faire héros). Il resplendit.
Sa femme, un canon, une bombe, avec des obus de quarante nécessitant des soutiens-gorge 100 C, pourrait exploser de fierté, mais elle éclate en sanglots au moment précis où sa beauté la détruit, car elle est effrayée.
Et c'est effrayée qu'elle part passer ses journées au bord de l'eau se sentant détruite.
Mais l'eau détruit-elle ? C'est ce que nous verrons (mon petit poisson).
Là, elle se tient à l'ombre en un lieu que nous gardons secret et, elle retire du bord de l'eau une bouteille de Bordeaux.
- Ah ! Le vin frais y est ! S'exclame-t-elle.
- Tant mieux, j'ai soif ! Entend-elle.
C'est un pêcheur en galère qui l'aborde et lui explique qu'il est injuste qu'il passe son temps à pêcher des poissons au filet alors que les gens mangent les filets. Il faut que ça s'arrête. Lui, pour les poissons, il peut dépanner.
- Qu'en pensez-vous ? Demande-t-il à l'ambassadrice.
- J'aime beaucoup votre ton ! Répond-elle.
- Il faut le prendre au naturel. Mais, vous, déjà au premier regard vous m'étonniez. reprend le pêcheur qui sait qu'une politesse on la rend.
- Nous sommes comme nos âmes sont ! Soupire-t-elle, en poussant un peu le bouchon (de la bouteille de Bordeaux qu'elle vient d'ouvrir).
- Vous prenez un verre ? Poursuit-elle.
- Ne prenez pas la mouche, mais puisque ce verre accompagne vos appâts, c'est avec plaisir ! Continue le pêcheur qui, sentant bien qu'elle lui tend la perche, se jette à l'eau et, comme son bateau, en boit.
Voyant qu'il a un peu bu l'eau, elle se met à chanter "coquillages et crustacés".
C'est suite à cette anecdote qu'est née la mode des bars d'eaux, établissements financés par des chefs d'orchestres qui savent que l'eau paiera, et soutenus par le gouvernement qui veut éviter que des bandes de slaves assoiffés viennent assécher nos rivières.
La dernière fois que ces slaves assoiffés sont venus en France, ils ont bu l'Gard.
Mais ne nous égarons pas ! Notre ambassadrice et son pêcheur dragueur n'en sont pas encore à se demander :
- On va au bal quand ?
Entre eux l'amour n'est pas encore né, même si le pêcheur à la dérive désire qu'elle l'aime et que son coeur dans ce cas l'amarre.
D'ailleurs, pour l'instant, lui il sèche et contemple cette femme qui a de lourds seins, se disant que dans ses bras elle ne pèserait pas lourde.
Pendant ce temps, l'ambassadrice qui déguste son Bordeaux pense : "C'est meilleur qu'un Médoc" ! Et elle avale le reste du verre sans tension, car quand on aime le Médoc, le cache-t-on ?
En effet celui qui boit du bordeaux et qui aime ne cache pas sa joie. Et donc sur le coup, elle en boit un deuxième, toujours en se persuadant que tant que c'est du Bordeaux ce n'est pas grave. Puis un troisième en se jurant de ne pas prendre de margot.
Mais nul besoin d'être devin pour savoir que les grands crus n'empêchent pas les petites cuites.
Ainsi sous le rocher sur lequel l'ambassadeur flamboie, sa femme, sans en faire un flan, boit en compagnie en compagnie d'un pêcheur qui a de l'art mateur et se croit à Tahiti, puisqu'il n'est pas pété et qu'à ses yeux c'est une marquise.
Alors, n'élaguons aucun détail !
Etant bord à bord avec elle, sa main suit le chemin naturel sur lequel la main des hommes va, innée, chercher les fruits de la passion.
Mais pensez-vous que sa fleur consentit arrêt ?
"Et mon oeil mon coco !" lui fit savoir l'ambassadrice qui, sur cette plage abandonnée, repoussa les avances de ce gars laid, mention passable.
Le pêcheur, en prenant ce vent de face, pensa "Cool, cool...." mais commença à se liquéfier avant, quand même, de mettre les voiles et, hélas, toucher le fond.
Il s'échoua. Car c'est normal d'échouer suite à un échec. Ses choix n'avaient pas été les bons. (Ce qui est d'autant plus navrant qu'un pêcheur aurait dû être fort en choix).
L'ambassadeur lui aussi toucha les fonds qu'il avait, comment dit-on, commandités et partit les déposer en Suisse en prenant le chemin d'Evian.
Sa femme s'installa dans des îles d'Océanie lui laissant pour seul message "Pense à moi".
Oui, c'était aux Samoa, là où je l'ai rencontré avant qu'elle devienne ma dernière compagne. Et comme elle me le dit souvent :
Amour et travail ne font pas bon ménage.

BRAVO
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Tel père tel maire

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