- Dure lutte

Chez nous les terroristes sont plus rusés qu'ailleurs.
Ils arrivent à tout nous faire péter à la gueule en nous faisant payer les charges.
Mais en cas de litige aucune charge n'est retenue contre eux. De toute façon, s'ils ont un problème ils se réfugient sur leurs propres sommets. Les fameux points G des cons sensuels de la politique.
Quand ils redescendent dans la vallée, ils rejoignent leurs amis de la finance planqués dans les endroits les plus encaissés et là, ensemble, ils élaborent des plans pour nous faire croire que leurs monnaies sonnantes et trébuchantes ne sont que des sous entendus.
Les autres, les trimards, ceux qui croyaient trouver sous les pavés la plage se sont mis en grève devant l'amer.
Leur carrière aura été tout un bagne.
Remarquez aujourd’hui il n’est plus besoin de faire des études pour être licencié.
Certains avaient pourtant réussi avec du temps et de la patience. Dix ans pour être cadre C, vingt cinq ans pour devenir cadre B et quarante ans avant d'être cadre A. Il n'y a plus que les garagistes spécialistes de la valve ou le cardinal sous pape pour dire : « Clapet soit avec toi ! »
C'est pourquoi, comme le proclamait Desproges le mystique, lors de son séjour en Australie "Bonjour ma hargne, salut ma colère, mon courroux, mon gourou et mon kangourou coucou !"
Oui, chers amis, tels des wallabies de nuit se brûlant en sautant sous les réverbères, nous sommes bouffés par notre propre consommation.
Voila pourquoi, comme Emile, j'ACCUSE, depuis vingt ou trente ans ou dans ces eaux là, les femmes d'être avides, et les hommes trop souvent pleins.
Car hommes et femmes ont des égo inégaux. Quand l'homme a l'égo chaud, chez la femme l'égo s'pelle, quand la femme adroite a l’égo cher, chez le mâle ça sent le dernier sursaut d’homme qui a l'égo mort. Donc quand l’homme à l’ego de froid de bouillon la femme à celui de Michée, mais je ne suis pas là pour vous parler de l’ego de Michée.
Oui, il y a d'énormes différences entre les hommes et les femmes. Quand les hommes font copain copain les femmes font la gueule, alors que quand les filles font copine copine les hommes disent encore.
Autre exemple, on estime la masse musculaire d'un homme sur un stade, la masse osseuse d'une femme en cuisine.
L'homme a des idées fixes alors que souvent la femme a varié.
D'ailleurs les femmes n'ont jamais été très inventives puisqu’elles sont spécialistes de la reproduction. C’est pour ça que le mâle est fils et la fille incontestable.
En chanson, quand elles font une reprise soit c'est une des Chaussettes noires ou soit elles se trompent dans les paroles.
Pour Gainsbourg ça donne ; Laissez passer les pieds paquets au lieu des p’tits papiers.
Pour Jonasz : On suçait des gars salauds au lieu des glaces çà l’eau.
Sheila et Ringo : Laisse les mongols à Denise au lieu des gondoles à Venise, (avec la variante Adieu Denises souvent sale).
Richard Anthony : Le saint triplera trois fois au lieu du train sifflera trois fois et Dario Moreno Le chanteur de mes chicots. Etc.
Et puis dès qu'il est dix heures elles pensent à la bonne aventure, selon l’expression « diseur de bonne aventure » et deviennent bavardes, surtout les filles uniques qui, n'ayant ni neveu ni nièce, sont pas taty et pas tata.
Avant les femmes étaient belles de nature, maintenant elles sont de nature rebelle.
Il y en a qui ont essayé de les affronter. Vous souvenez de l'imam de Vénissieux, celui qui voulait leur lancer la pierre. Lui, il avait dépassé la frontière. D'ailleurs il s'y est fait reconduire. Maintenant qu'il est revenu en France il a changé de mentalité, il tient une boite de nuit qui s'appelle L'happy Day.
Avant les gens allaient voir des combats de coqs, aujourd'hui, ils ont la télé et regardent des matchs de poules.
J'en profite pour dire que dans la vie, le sexe est une dure lutte.
Ainsi, après ce préambule, passons à l'introduction pour expliquer comment développer le corps du sujet pour bien conclure dans le plaisir des filles, car vu l'voeu qu'elles parviennent tout juste à retenir du bout des lèvres, n'importe quel gland comprend très vite où il doit en venir.
Et voila que commence la fameuse course à l'ovule pour laquelle les spermatozoïdes sont classés par équipes.
Les futurs juifs seront représentés par l'équipe A, les petits sauvages iront dans l'équipe B (sauvage) et, les plus avantagés par la nature, seront dans l'équipe Rocco. Ainsi, dès que les millions de petits têtards à longue queue sont lâchés dans le canal aux gènes, tous ces concurrents dans le con courent. C'est un véritable marathon si le vainqueur engendre garçon, (une mare à thons s'il s'agit d'une fille). Non, j'déconne !
Parfois il y a des ex aequo. Un, deux, trois, quatre, cinq.... Le record c'est six et, dans ce cas là, si tu es le géniteur, tu es en droit de prétendre qu'avec ton sexe tu plais.
Mais heureusement qu'il y a une sélection, sinon vous imaginez le travail d'une femme enceinte de neuf ou dix gosses à la fois qui, dans son ventre, se placent en tas. 
Et même ils auraient pu être dix, sans tri, les bébés. Alors j'imagine la mère qui dit "arrêt" à cette véritable avalanche de chairs (même pas nubiles) de futurs moutards et moutardes (de Dijon parfois).
Non mais, sérieusement, vous imaginez une femme donner la vie à dix enfants quand, pour elle, dix par être ce n'est pas à sa portée.
Toutes ne peuvent pas s'appeler Hélène et avoir le corps fou. Même sans croire au miracle elles se sentiraient lourdes.
Donc, comme le chante si bien le conteur Azerro dans ses psaumes d'hier, ses psaumes d'aujourd'hui et ses psaumes demain :
C'est lorsque l'on est né
Que tout a commencé
Commencé, commencé mais
Comment s'aimer ?
D'où t'était L'ange et le doute étaient,
Mélangés (Comme des bébés)
Et, pendant la tétée,
Nous les garçons, Saint l'était-on ?